La Cour de Launay sous la Révolution française
1793 : biens confisqués et vendus par l'Etat
Dans l'ouvrage qui lui est dédié : "Les Fougerêts - "Miettes d'Histoire", le chanoine Royer énumère les biens d'Emigrés vendus en 1793 aux Fougerêts. Il cite :
Biens de Jean François Guillard des Aulnais
(Appartenant à la branche cadette des Guillard du Pont d'Out, il résidait en dernier lieu à la Chouannière, en Glénac.)
La Métairie de la Cour de Launais, consistant en une maison, une grange, au nord, et une étable :
- un jardin au midi de la dite maison et un petit pré au soleil levant avec fossés,
- au midi de ce pré, une prairie d'environ un quart de journal,
- le Petit domaine vers midi contenant deux journaux en "labeur",
- un petit pré situé vers midi
- le Grand domaine en "labeur" contenant 10 journaux environ, au soleil levant du chemin de la Croix de Trevrais
tous ces biens composant environ douze journaux de terre labourable , un journal trois-quart de prés, deux journaux de pâture et de landes.
Ils furent adjugés pour la somme de 5650 livres à Joseph Marie Séguin, juge de Paix du canton de la Gacilly.
(Un journal était égal à 80 cordes soit 48,62 ares - à préciser pour les Fougerêts)
De la révolution à nos jours